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3 mois chez les Gallois

10 mai 2013

La télé, l’anglais et moi

Cet article est dédié à l’une de mes amies du moment : la télé ! et oui, pour l’instant à défaut de côtoyer de vrais anglais, j’ai le privilège de pouvoir converser (enfin c’est à sens unique, moi je me contente d’écouter...) avec ma télé.

Ce qui est magique c’est que même en terre inconnue, je ne me sens pas perdue. Les « inventeurs » d’émissions ont ce pouvoir extraordinaire de se pomper les uns sur les autres et d’adapter à la culture locale les mêmes concepts...

Allé le Top Five du meilleur de la télé anglaise (vue par une française !)

 

Number 1 : « Britain’s got talent » !

 

Britain's_Got_Talent

  Incontournable, nul besoin de présenter ; tout le monde connait la version française « la France a un incroyable talent ». Ici c’est mieux car c’est l’original. Beaucoup de déchets mais quelques découvertes agréables !

Tous les samedi à 19h sur ITV. Et la suite pour les inconditionnels « Britains got more talent » sur ITV2 à partir de 20h15 (oui oui je connais tout). 

Le gros point positif c’est que même si votre niveau de « listenning compréhension » est très bas, vous pouvez suivre le programme sans grandes difficultés. Et oui, votre cerveau n’a pas besoin d’être en marche, il peut rester en veille et admirer le show des candidats. En revanche ne coupez pas le son, vous manqueriez certainement de superbes prestations...

 

Number 2 : The Jeremy Kyle show

 

  Sublime découverte que ce show à l’américaine. Tous les jours de la semaine à 15h. Le principe : des invités viennent régler sur le plateau leurs problèmes (de drogue, de couple, de famille, de voisins, de ce que vous voulez en fait du moment qu’ils ont le sang chaud). 

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 Les Guests sont spécialement choisis pour leur faible QI et leur propension à créer un scandale dès les premières minutes. Le présentateur a toujours la patate et prend un malin plaisir à jouer les médiateur, épaulé parfois par la sécurité qui est obligée d’intervenir sur plateau (je vous aide à visualiser : de gros bras en tee-shirt noir moulant. C’est bon vous voyez le genre maintenant ? :)).

Les + : excellent pour améliorer son anglais ! les insultes fusent, les arguments et contre arguments s’enchainent mais restent constamment à un niveau intellectuel accessible.

Les - : je vous l’ai dis, les invités ont le sang chaud et lorsque l’un d’eux sort de ses gonds (restons courtois) il devient extrêmement compliqué de le suivre ! Heureusement notre animateur favori est là pour synthétiser la situation ce qui vous évitera de vous perdre trop longtemps. 

 

        Allé en bonus, voici les dernières émissions que vous avez manqué :

     - “Sister accept your ex is with me and let him be a dad!”

     - My husband is dressing as a woman but is he sleeping with men?”

    - “Is my porn addict husband a cheat?”

    - “Stop Pretending Your Baby Is My Brother's!”

 

  Number 3 : Location Location Location

 Ouf, je ne suis pas dépaysée j’ai trouvé l’équivalent de « Recherche maison ou appartement » ! La crise du logement est partout et les anglais ont eux aussi leurs agents vedettes : Kirstie Allsopp and Phil Spencer. 

 

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Les + : idéal pour acquérir le vocabulaire immobilier, ça peut toujours servir.

 

Number 4 : le télé achat !

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 Je suis certaine que personne n’avait un jour imaginé que le téléachat puisse être instructif pour quiconque. Détrompez vous ! Grâce à Price Drop TV  et Argos TV j’ai découvert que ce genre de programmes est une mine d’or pour des frenchi comme moi en manque de vocabulaire courant.

 

 Les + : Facile d’accès avec des images très explicites : donne parfois l’impression d’avoir un super niveau en anglais. Idéal pour se rassurer.

Les - : on ne peut pas commander (joke...)


Number 5 : Les news !


Oui, enfin un programme sérieux... les news ! Classique mais à l’inverse du téléachat, ce n’est pas bon pour le moral ! Dur dur de tout saisir... heureusement les infos passent en boucle ce qui permet d’avoir droit à une deuxième chance !

 

bbc

 





 

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9 mai 2013

Bientôt 3 semaines au pays de Galles... Impressions.

La fin de la première partie du voyage approchant, vous vous demandez certainement ce que je fais de mes journées. Et bien je commence à prendre mes marques à Penarth (dommage il va falloir que je déménage à Coventry !) 

Du lundi au vendredi nous avons 4h de cours par jour, alternativement le matin ou l’après midi, ce qui nous laisse une demie journée de libre pour profiter (plus les soirées bien sur) ! Les cours sont loin d’être passionnants mais disons qu’ils ont le mérite d’exister. Nous avons 2 profs, toutes deux sympathiques et qui ne nous prennent pas trop la tête. Plutôt cool donc :) d’autant que le mercredi matin est réservé à des visites culturelles dans Cardiff et ses alentours ! L’avantage premier est de nous faire parler anglais car il faut bien avouer que pour l’instant le reste du temps nous pratiquons peu ! 

La première semaine a principalement été remplie par la découverte de Cardiff. Le bus étant assez cher nous avions décidé d’investir dans une carte à la semaine, attrait de la nouveauté oblige ! Tous les après-midi nous nous rendions donc « en ville », prendre nos repères. Le centre ville étant concentré sur une petite zone il est aisé de tout faire à pieds.

Puis les habitudes viennent vite : déjeuner dans le parc, footing au bord de la mer pour les plus motivés (donc je fais partie), petites courses au supermarché du coin etc.

Ce weekend, le beau temps étant au rendez-vous, nous avons décidé de nous rendre à Cardiff Bay à pieds depuis Penarth en longeant la mer. Super ballade de 45 min mais quel vent !! incroyable, on s’est presque envolés :)

Le lendemain, dimanche, Anais, Moustapha et moi, avons décidés de tenter l’excursion jusqu’à Barry Island. Barry est une petite ville sans aucun intérêt (à part sa plage) au sud de Cardiff ; loin... très loin ! mais accessible en bus. On a eu beaucoup de chance, le soleil a nous a permis de profiter d’une super journée !

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  Le lundi étant un jour férié ici (le 6 mai c’est Bank Holiday!), c’est sous un soleil de plomb (oui oui -nous n’en revenons pas), que nous nous rendons à Bristol ! 1h15 de bus depuis Cardiff, il aurait été dommage de ne pas en profiter. La journée est passée à toute vitesse. Il faut dire que nous sommes restés un certain temps voir même un temps certain à une terrasse du centre ville prendre le soleil.

Depuis hier, le mauvais temps est revenu : pluie, vent, froid... c’est très désagréable d’autant que je dois déménager à  Coventry samedi dans l’après midi pour me rendre dans ma nouvelle famille d’accueil à proximité de mon stage. Pour m’y rendre je dois prendre 3 bus : un premier de Penarth à Cardiff, un second de Cardiff à Birmingham et un troisième de Birmingham à Coventry où je prendrais ensuite un taxi pour les derniers kilomètres. Ennuyeux tous ces changements me direz-vous...oui ennuyeux mais surtout une journée éreintante en perspective ! Je serai accompagnée de mes 2 valises pesant respectivement 12 et 23 kilos... 

 

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 La rue de mon futur logement à Coventry vue depuis Google Street View... ça fait pas rêver :)

1 mai 2013

Pas sympa, mais bien installée ! :)

 

Petit récit en images des points forts  ! (oui oui il y en a !)

Vous pouvez agrandir chaque photo à l'aide d'un simple clic :)

 

 Point fort numéro 1 : la Maison !

 

Notre belle et grande demeure que vous pouvez admirer est, il faut bien l'avouer, idéalement située : nous sommes à Penarth, banlieue chic au sud de Cardiff. 

 

maison (80 sur 1)

 

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Retour en maternelle avec Paint :)

 

Et l’emplacement de notre bed&breakfast (appelons un chat un chat - les mots « famille » et « accueil » sont inappropriés pour les circonstances) est idéal.

- 5 min de l’école où nous nous rendons tous les jours,

- 3 min de l’arrêt de bus qui nous dépose à Cardiff Central en 15min à peine,

- 4 min du centre-ville et de son Karaoke,

- 2 min de l’alexandra Park (très sympa pour déjeuner dehors quand il fait beau - c’est à dire jamais),

- 7 min du bord de mer,

- 10 min de l’endroit idéal pour faire son footing. 

 

Ce n’est pas trop fatiguant on vous remercie :)

 

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Spot sympathique pour venir faire son jogging :)

 

Point fort numéro 2 : la bouffe (enfin tout est relatif, je ne parle pas du goût..)

 

La demi-pension est plutôt bien assurée. Tous les matins, le packaging du petit dej presque parfait nous attend sur la table : bol, tasse et cornflakes sont au rendez-vous. Le soir à 19h tapantes, le diner est servi. C’est loin d’être excellent mais au moins cela a le mérite d’être copieux (et bien gras...). Nous sommes donc plutôt bien loties matériellement parlant, lorsque l’on compare notre situation à certaines de nos compatriotes français qui ne mangent pas à leur faim.

 

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Room Service... non je plaisante, ne rêvons pas trop. D’ailleurs le jus de fruit n’est toujours pas inclus :)

 

Pour ma part j’ai une grande chambre ce qui me permet d’avoir une certaine aisance dans mon bordel ambiant.

 

Le contrat est donc rempli... pas bête Helen ! Elle n’a pas signé pour être aimable et elle le sait :)

 

 

29 avril 2013

La naïveté est un bien vilain défaut !

L’heure est au bilan ! Après une semaine passée chez notre « host family », force est de constater que les anecdotes sur notre intégration au sein de la famille s’accumulent (intégration ? quelle intégration ?). Et oui, voici donc le Best-of la suite !

 

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Rassurez-vous, nous vivons ces formidables moments à deux, notre santé mentale n’est pas encore en danger.

 Notre hôte Helen n’en finit pas de nous surprendre par son hospitalité (humour - pour ceux qui n’auraient pas tout suivi). Lors d’un diner, alors que nous venions de lui annoncer notre intention de nous rendre dans le weekend à Bath pour y passer une journée, elle s’approche de notre table, l’air mystérieux et confident. Doucettement elle nous murmure qu’elle aussi doit se rendre à Bath ce weekend. Explosion intérieure de joie, nous n’en revenons pas !! Notre hôte d’ordinaire si distante va nous proposer de nous emmener dans sa propre voiture, passer du temps ensemble et par la même occasion nous épargner le coût d’un billet de train !

 C’est tellement inattendu et incroyable qu’aucune de nous deux n’ose prononcer le moindre remerciement avant qu’Helen n’ait conclu ses propos ... et nous avons bien fait !

 Le choc de la désillusion est terrible. Si elle aussi va à Bath ce weekend et qu’elle prend la peine de nous en informer c’est simplement pour nous avertir qu’elle ne sera pas à l’heure pour notre diner. Donc si nous pouvons exceptionnellement allumer le four et mettre une pizza par nous-mêmes, cela serait un soulagement pour elle. Oui, vous avez bien entendu : elle n’en a strictement RIEN à faire (soyons polis) de savoir que nous allons au même endroit qu’elle en train, le même jour, à la même heure alors qu’elle sera tranquillement installé dans sa voiture.

 L’ascenseur émotionnel carbure à plein régime. Nous passons de l’étonnement de la voir venir discuter avec nous, à une joie intense liée à la perspective de partager un moment avec elle et d’économiser quelques picaillons à une désillusion énorme lorsque nous comprenons ses intentions. Le tout en moins de 20 secondes. Elle quitte la cuisine et nous restons bouche-bée par ce que nous venons d’entendre. Il nous en faut pas plus pour avoir un fou-rire nerveux mémorable à en pleurer qui nous empêchera de manger pendant de longues minutes. Manque de chance, Helen est d’humeur bavarde et réapparait dans la cuisine. Grand moment de solitude, pour nous mais certainement pour elle aussi !

 

Que cette expérience nous serve de leçon :

  désillusion

La naïveté est un bien vilain défaut !

Après notre mésaventure pour le weekend à Bath, nous nous sommes jurées de ne plus rien attendre de notre hôte. Et pourtant, éternelles optimistes que nous sommes (moi surtout), nous avons une fois de plus déchanté devant l’inintérêt flagrant que l’on nous porte.

Comme chaque dimanche soir, Dylan le fils et sa girlfriend viennent diner à la maison. Etrangement c’est le seul moment de la semaine où nous sommes conviées à partager un moment avec eux. Durant ce diner fort agréable, nous apprenons que ce soir, toute la famille a prévu de regarder Intouchables dans le salon. Evidemment puisqu’il s’agit d’un film français, cela crée une occasion de discuter tous ensemble. Intérieurement on crève d’envie qu’ils nous proposent de se joindre à eux pour cette soirée télé. Mais malheureusement, une fois de plus, l’occasion ne se présentera pas. Durant tout le repas, rien ne vient, ni même au moment de lancer le film. Tous les quatre s’enferment dans le salon, nous laissant comme deux âmes en peine au pied de l’escalier. 

J’ai pourtant à de multiples reprises tenté une approche, espérant déclencher une proposition de leur part, un remord ou un élan de gentillesse (je rêve). Je suis descendue à proximité du salon pour signaler ma présence, ai patienté sagement devant la bibliothèque pour feindre un ennui, montrer que j’étais à la recherche d’une occupation pour la soirée. Saida a clairement expliqué durant le diner que ce soir nous n’avions rien de prévu et j’ai gentiment sous-entendu que cela serait sympa de découvrir la traduction anglaise du film. Toutes les perches ont été tendues, nous avons montré patte blanche, pris notre air aimable et décroché nos plus beaux sourires.  

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Bonjour, je peux me joindre à vous sivouplééééé ?

 Mais non, visiblement c’est trop leur en demander que d’accorder un peu de considération aux jeunes qu’ils hébergent. Dans un dernier espoir, les voyant prendre le chemin du salon en solitaire je leur souhaite une agréable soirée, espérant déclencher chez eux une once de culpabilité. Rien n’y fait, la porte se referme comme un tombeau et nous voilà une fois de plus remerciées de notre présence.

On ne se formalise plus mais tout de même... la moindre des politesse dans ces circonstances aurait été de proposer qu’on l’on regarde le film avec eux, ne serait-ce que pour la forme, même s’ils prient au fond d’eux-mêmes pour que l’on refuse. C’est comme boire de l’eau bien fraiche en plein été alors qu’il fait 40° sous un soleil de plomb et ne pas proposer à son voisin qui meurt de soif devant vous. 

 

 

23 avril 2013

Alors l'accueil gallois ça donne quoi ?

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Mmmhh, on s’attendait à mieux :)

 A la sortie de l’avion nous attendons sagement notre correspondant ETS qui doit en toute logique nous conduire au sein de l’école de langue et nous présenter à notre famille d’accueil.

 Petits (gros ?) naïfs que nous sommes, nous nous attendions à être reçus comme des princes : bus privé au pied de l’avion, pot d’amitié et petits fours pour faire connaissance à l’école et découvrir nos futurs hôtes. Que nenni. A l’aéroport, personne ne nous attend. Alors nous patientons sagement en groupe et Keith arrive rapidement mais semble aussi perdu que nous ; le bus est invisible et c’est après de longues et laborieuses minutes de marche avec les bagages que nous le découvrons enfin.

 L’arrivée à l’école a été clairement expédiée. Assoiffées par la chaleur ambiante (j’exagère à peine) et le voyage low-cost où la notion de verre d’eau n’existe que sous forme de bouteille plastifiée à 1£80, nous avons tout juste le temps de trainer nos valises dans le hall qu’il nous faut déjà repartir avec nos « familles » respectives.

 Dans le rush de ces premières minutes à Penarth, je découvre que je vais partager la mienne (on devient vite possessif) avec une autre participante du groupe. De prime abord, je suis quelque peu décontenancée par cette nouvelle et la perspective de cohabiter avec une autre française ne m’enchante pas plus que ça. Je suis venue pour parler anglais après tout ! Je comprends vite que cela va s’avérer être un précieux atout et vous allez vite comprendre pourquoi (solidarité oblige).

 On ne peut pas dire qu’on ne m’avait pas prévenue, bien au contraire. On m’avait même rabâché les oreilles qu’être famille d’accueil en Angleterre c’est un Business à part entière. Exit la découverte de l’Autre, le partage de culture et autres louables intentions. Nous avons été mises au parfum dès notre arrivée.

 

Petit Best-of des moments les plus conviviaux :

 

* Aide toi le ciel t’aidera... mais ne comptez pas sur moi : le seuil de la maison tout juste franchi, nous sommes conduites au pas de course au 3ème et dernier étage pour y découvrir nos chambres. La mienne est plutôt spacieuse et possède une télé, un bureau et un lit double. Par contre ma « coloc » a moins de chance avec une chambre de moitié réduite. Helen notre hôte ne nous laisse aucun répit, il nous faut monter rapidement nos (grosses) valises et faire disparaitre de son champ de vision tout élément qui lui rappellerait notre présence. 

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5 minutes après notre arrivée, elle a déjà disparu, nous laissant sur le palier du 3ème étage, seules. Toutes les portes de la maison sont fermées, hormis celles des pièces qui nous sont autorisées, à savoir la salle de bain et les toilettes. La maison parait grande (3 étages tout de même, mais nous n’aurons droit à aucune visite !)

* Tu ne boiras point : De plus en plus assoiffées et affamées (il est maintenant 15h), nous aurions apprécié un petit verre d’eau (on est même pas difficiles). Mais puisque ce ne fut pas le cas, c’est comme deux petites voleuses que nous nous sommes glissées vers la cuisine y dénicher de quoi nous désaltérer.On se sentait presque fautives de nous trouver dans cette cuisine à laquelle on nous avait bloqué l’accès à notre arrivée.

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Le lendemain matin, nous nous autorisons à ouvrir le frigo pour y dénicher une bouteille de jus d’orange. Nous sommes vite rappelées à l’ordre : « Juice is not include, only coffee or tea » !

 * Cultive ta solitude : Le premier soir, après une balade dans Penarth, nous sommes de retour pour le diner : seules deux assiettes trônent sur la table de la cuisine. Il nous en faut pas plus pour comprendre qu’ici nous ne serons jamais « chez nous », même provisoirement. Hélène nous sert un steak de fromage à l’oignon avec de la paella en semoule puis repart s’enfermer dans le salon (pièce ôh combien sacrée que nous n’aurons jamais le privilège d’apercevoir !).

 Nous entendons le mari rentrer du travail mais ce dernier ne prendra pas la peine de venir nous saluer pour se présenter. Il nous faudra attendre une rencontre fortuite sur le chemin des toilettes pour faire sa connaissance ! Vraiment ici c’est chacun pour soi.

 

 Mais pas de panique, on est deux et on garde le moral !

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21 avril 2013

En direct de Penarth

 

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Retour hier matin, Roissy CDG. Départ prévu 12h15 avec Flybe (oui un low-cost inconnu - on ne panique pas). Poids en soute autorisé : 20 kilos. J’exagère un peu sur la valise en espérant que quelques chaussures en plus et un sèche cheveux passeront inaperçus. Mais surtout je compte sur l’indulgence de l’employé qui enregistrera ce qui constitue mon armoire pour les 3 prochains mois.

Le verdict est sans appel : 26 kilos ! ça ne passe pas. Alors on évite la crise de nerfs (qui dure depuis la veille au soir) et on rouvre gentiment la valise pour la vider encore un peu plus. A 20 € le kilo supplémentaire ça fait réfléchir (surtout quand on pense qu’il faudra AUSSI les payer au retour). Avec tout ce que j’ai enlevé, je n’ai aucun mal à fermer ma valise. Il reste beaucoup de place... quel gâchis !

Nouvelle pesée, nouveau verdict : 22.2 kg. C’est bien mais c’est encore trop. J’ai très peur de la sentence finale et je suis scotchée aux mimiques de l’employé qui jauge mon bagage cabine. Soulagement lorsqu’il m’imprime ma carte d’embarquement !!

Les adieux à papa et maman et il est déjà temps pour moi d’entamer ma longue route qui mènera à mon petit n’avion (je ne croyais pas si bien dire !). Il y a beaucoup de monde pour le passage des bagages cabines mais je ne m’inquiète pas. Sauf que l’heure tourne et alors que je déambule tranquillement vers la porte d’embarquement avec une participante du programme, un last call appelle les retardataires dont nous faisons partie !

Belle panique surtout quand nous réalisons que nous sommes à l’opposé de cette fichue porte. Nous voilà parties en courant valise à la main, manteau et veste sous le bras et un gros sac sur l’autre épaule... une épreuve à la pékin express en plein Roissy ! J’arrive en nage mais l’inscription K23 apparait comme un trophée. Un vrai sésame. Il nous faut encore prendre un bus et traverser une bonne partie des pistes de l’aéroport. Et là, énorme désillusion lorsque j’aperçois l’avion.... si tant est que l’on puisse encore appeler ça comme ça ! Ridiculement petit et à hélices ! Quelle blague, je me revois quelques mois en arrière au Népal avec découvrant avec angoisse le vieux coucou de Boudha Air. D’ailleurs pour l’anecdote la plupart des bagages cabine (dont la mienne) ne rentre pas dans les compartiment prévus. Il a donc fallu les placer sous nos sièges.

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Je vous épargne l’angoisse du vol... le décollage et la descente qui en ont fait paniquer plus d’un. On se serait cru dans un bateau à la dérive en train de tanguer dangereusement. Sans compter le boucan effroyable des hélices. Bref, j’ai survécu (mais je pense déjà au retour).

Malgré un vent important nous atterrissons sous un soleil radieux. Dire que je m’attendais à être accueillie par un bon crachin anglais... Les Gallois eux-mêmes étaient complètement sous le charme de cette météo estivale. C’est dire la rareté de l’événement. 

En arrivant sur place à Cardiff, je n’avais plus qu’une seule préoccupation : ma famille d’accueil ! je n’ai pas été déçue (façon de parler). Ça mérite au moins un article dédié (en cours d’élaboration...). Patience !

 

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