En direct de Penarth
Retour hier matin, Roissy CDG. Départ prévu 12h15 avec Flybe (oui un low-cost inconnu - on ne panique pas). Poids en soute autorisé : 20 kilos. J’exagère un peu sur la valise en espérant que quelques chaussures en plus et un sèche cheveux passeront inaperçus. Mais surtout je compte sur l’indulgence de l’employé qui enregistrera ce qui constitue mon armoire pour les 3 prochains mois.
Le verdict est sans appel : 26 kilos ! ça ne passe pas. Alors on évite la crise de nerfs (qui dure depuis la veille au soir) et on rouvre gentiment la valise pour la vider encore un peu plus. A 20 € le kilo supplémentaire ça fait réfléchir (surtout quand on pense qu’il faudra AUSSI les payer au retour). Avec tout ce que j’ai enlevé, je n’ai aucun mal à fermer ma valise. Il reste beaucoup de place... quel gâchis !
Nouvelle pesée, nouveau verdict : 22.2 kg. C’est bien mais c’est encore trop. J’ai très peur de la sentence finale et je suis scotchée aux mimiques de l’employé qui jauge mon bagage cabine. Soulagement lorsqu’il m’imprime ma carte d’embarquement !!
Les adieux à papa et maman et il est déjà temps pour moi d’entamer ma longue route qui mènera à mon petit n’avion (je ne croyais pas si bien dire !). Il y a beaucoup de monde pour le passage des bagages cabines mais je ne m’inquiète pas. Sauf que l’heure tourne et alors que je déambule tranquillement vers la porte d’embarquement avec une participante du programme, un last call appelle les retardataires dont nous faisons partie !
Belle panique surtout quand nous réalisons que nous sommes à l’opposé de cette fichue porte. Nous voilà parties en courant valise à la main, manteau et veste sous le bras et un gros sac sur l’autre épaule... une épreuve à la pékin express en plein Roissy ! J’arrive en nage mais l’inscription K23 apparait comme un trophée. Un vrai sésame. Il nous faut encore prendre un bus et traverser une bonne partie des pistes de l’aéroport. Et là, énorme désillusion lorsque j’aperçois l’avion.... si tant est que l’on puisse encore appeler ça comme ça ! Ridiculement petit et à hélices ! Quelle blague, je me revois quelques mois en arrière au Népal avec découvrant avec angoisse le vieux coucou de Boudha Air. D’ailleurs pour l’anecdote la plupart des bagages cabine (dont la mienne) ne rentre pas dans les compartiment prévus. Il a donc fallu les placer sous nos sièges.
Je vous épargne l’angoisse du vol... le décollage et la descente qui en ont fait paniquer plus d’un. On se serait cru dans un bateau à la dérive en train de tanguer dangereusement. Sans compter le boucan effroyable des hélices. Bref, j’ai survécu (mais je pense déjà au retour).
Malgré un vent important nous atterrissons sous un soleil radieux. Dire que je m’attendais à être accueillie par un bon crachin anglais... Les Gallois eux-mêmes étaient complètement sous le charme de cette météo estivale. C’est dire la rareté de l’événement.
En arrivant sur place à Cardiff, je n’avais plus qu’une seule préoccupation : ma famille d’accueil ! je n’ai pas été déçue (façon de parler). Ça mérite au moins un article dédié (en cours d’élaboration...). Patience !