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3 mois chez les Gallois
23 avril 2013

Alors l'accueil gallois ça donne quoi ?

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Mmmhh, on s’attendait à mieux :)

 A la sortie de l’avion nous attendons sagement notre correspondant ETS qui doit en toute logique nous conduire au sein de l’école de langue et nous présenter à notre famille d’accueil.

 Petits (gros ?) naïfs que nous sommes, nous nous attendions à être reçus comme des princes : bus privé au pied de l’avion, pot d’amitié et petits fours pour faire connaissance à l’école et découvrir nos futurs hôtes. Que nenni. A l’aéroport, personne ne nous attend. Alors nous patientons sagement en groupe et Keith arrive rapidement mais semble aussi perdu que nous ; le bus est invisible et c’est après de longues et laborieuses minutes de marche avec les bagages que nous le découvrons enfin.

 L’arrivée à l’école a été clairement expédiée. Assoiffées par la chaleur ambiante (j’exagère à peine) et le voyage low-cost où la notion de verre d’eau n’existe que sous forme de bouteille plastifiée à 1£80, nous avons tout juste le temps de trainer nos valises dans le hall qu’il nous faut déjà repartir avec nos « familles » respectives.

 Dans le rush de ces premières minutes à Penarth, je découvre que je vais partager la mienne (on devient vite possessif) avec une autre participante du groupe. De prime abord, je suis quelque peu décontenancée par cette nouvelle et la perspective de cohabiter avec une autre française ne m’enchante pas plus que ça. Je suis venue pour parler anglais après tout ! Je comprends vite que cela va s’avérer être un précieux atout et vous allez vite comprendre pourquoi (solidarité oblige).

 On ne peut pas dire qu’on ne m’avait pas prévenue, bien au contraire. On m’avait même rabâché les oreilles qu’être famille d’accueil en Angleterre c’est un Business à part entière. Exit la découverte de l’Autre, le partage de culture et autres louables intentions. Nous avons été mises au parfum dès notre arrivée.

 

Petit Best-of des moments les plus conviviaux :

 

* Aide toi le ciel t’aidera... mais ne comptez pas sur moi : le seuil de la maison tout juste franchi, nous sommes conduites au pas de course au 3ème et dernier étage pour y découvrir nos chambres. La mienne est plutôt spacieuse et possède une télé, un bureau et un lit double. Par contre ma « coloc » a moins de chance avec une chambre de moitié réduite. Helen notre hôte ne nous laisse aucun répit, il nous faut monter rapidement nos (grosses) valises et faire disparaitre de son champ de vision tout élément qui lui rappellerait notre présence. 

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5 minutes après notre arrivée, elle a déjà disparu, nous laissant sur le palier du 3ème étage, seules. Toutes les portes de la maison sont fermées, hormis celles des pièces qui nous sont autorisées, à savoir la salle de bain et les toilettes. La maison parait grande (3 étages tout de même, mais nous n’aurons droit à aucune visite !)

* Tu ne boiras point : De plus en plus assoiffées et affamées (il est maintenant 15h), nous aurions apprécié un petit verre d’eau (on est même pas difficiles). Mais puisque ce ne fut pas le cas, c’est comme deux petites voleuses que nous nous sommes glissées vers la cuisine y dénicher de quoi nous désaltérer.On se sentait presque fautives de nous trouver dans cette cuisine à laquelle on nous avait bloqué l’accès à notre arrivée.

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Le lendemain matin, nous nous autorisons à ouvrir le frigo pour y dénicher une bouteille de jus d’orange. Nous sommes vite rappelées à l’ordre : « Juice is not include, only coffee or tea » !

 * Cultive ta solitude : Le premier soir, après une balade dans Penarth, nous sommes de retour pour le diner : seules deux assiettes trônent sur la table de la cuisine. Il nous en faut pas plus pour comprendre qu’ici nous ne serons jamais « chez nous », même provisoirement. Hélène nous sert un steak de fromage à l’oignon avec de la paella en semoule puis repart s’enfermer dans le salon (pièce ôh combien sacrée que nous n’aurons jamais le privilège d’apercevoir !).

 Nous entendons le mari rentrer du travail mais ce dernier ne prendra pas la peine de venir nous saluer pour se présenter. Il nous faudra attendre une rencontre fortuite sur le chemin des toilettes pour faire sa connaissance ! Vraiment ici c’est chacun pour soi.

 

 Mais pas de panique, on est deux et on garde le moral !

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Commentaires
E
Courage Ninette
H
Très bonne idée, videz leur stock de thé et de café :)
A
Mais tu vas changer après, c'est bien ça ? En attendant, courage !
M
Heureusement que vous êtes deux. Alors usez et abusez du thé...Bisous
I
garder le moral et le sens de l 'humour !!! bizzz
3 mois chez les Gallois
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